


La lumière s’inviteDévoile ma peau, caresse l’instant.Les ombres dansent encore au crépuscule, plus timides qu’hierGlissant sur les courbes de mes matins fragiles..Derrière mes mains, je retiens mes rêves pour fuir le poids du jour.Pourtant, entre mes doigts, le soleil murmure des promesses..L’ombre et la lumière ne devrait elles pas s’étreindre pour exister pleinementDans la danse infinie de leur équilibre subtilEntre le plein et le videEntre le jour et la nuitLe visible et l’invisibleDessinant ensemble la profondeur des chosesLa douceur d’un matinLa gravité d’un crépusculeSi l’une disparaissaitL’autre se perd.